17 février 2006
Le complexe d'Oedipe
Il concerne l'ensemble des sentiments affecteux et hostiles que l'enfant porte à ses parents.
Dans son expression normale, l'amour concerne le parent du sexe opposé, et la jalousie-haine celui du même sexe.
Dans sa forme déviée, le désir sexuel se porte vers le parent du même sexe et celui de mort vers le parent de sexe
opposé.
Le complexe d'Oedipe est une étape normale dans le développement de l'enfant.
Il s'exprime avec le plus d'intensité entre trois et cinq ans, décline, puis ressurgit au moment de la puberté.
Il se manifeste, vers les quatre ans chez le jeune garçon, par une cristalisation de l'affection sur sa mère, alors
que le père est ressenti comme un rival puissant et dangereux qui empêche la réalisation du désir sexuel
pour l'enfant, tout en en jouissant lui-même. L'esprit de l'enfant est alors, agité par des sentiments complexes,
qui créent une tension qu'il résout soit, idéalement, par la renonciation à l'objet incestueux du désir, soit,
moins heureusement, par le refoulement de ce désir.
C'est autour de ce complexe que se forme, pour Freud, la personnalité du sujet. Il va influer sur les choix
amoureux, sur le moi (identification), le surmoi (refus ou acceptation de la loi du père) et l'idéal du moi
(dans ce cas, par la sublimation de certaines tendances et des images parentales).
Donc, ça serait pour ça qu'Adèle nous mènerait une vie d'enfer depuis quelques mois...
La sortie du complexe d'Oedipe (tant au niveau temps que résultat ensuite) dépend des forces en présence.
Nous avons donc augmenté nos forces face à elle. Mais qu'est ce que c'est dur et usant. En ce moment la maison
ressemble un peu à une guerre des tranchées entre elle et nous (ses parents soudés pour l'occasion). Et elle en a de
la force de caractère !
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